Le Cancéropôle Île-de-France et son groupe de travail “Géocancer” organisent une journée de séminaire en distanciel sur la thématique des données géographiques de santé et de leur utilisation pour la recherche en santé publique en cancérologie. Ce séminaire se tiendra le le 17 février 2022 à partir de 9h30.
Destinée aux chercheurs, professionnels de santé, patients et représentants de patients, cette journée permettra de discuter de l’utilisation d’informations géographiques pour des recherches ou pour guider les prises de décisions en santé publique dans le domaine du cancer, ainsi que l’utilisation de la géo-intelligence artificielle pour des recherches sur les liens entre qualité de l’air et cancer.
Trois thématiques seront abordées :
- Information géographique et santé publique : après une conférence introductive de Jean-Emmanuel Bibault sur l’étude de la prédiction de la prévalence du cancer grâce à des données géographique, deux intervenants présenteront des exemples concrets d’utilisation des données géographiques de patients pour l’évaluation de l’efficacité de politiques de santé : pour l’organisation des soins et l’adhésion au dépistage. La question des données ouvertes sera abordée au travers d’une présentation du challenge Epidemium 2021 organisé en collaboration avec le Cancéropôle.
- Géo-IA et environnement : l’exploitation des données géographiques des patients couplée à des données environnementales et/ou sociales ouvre de nouvelles pistes de recherche pour l’étude des facteurs de risques associés aux cancers. Rémi Rouger et Hector Countouris présenteront l’avancement du projet Geocancer financé par le Cancéropôle IDF, et l’épidémiologiste Jacqueline Clavel fera un état des lieux sur la question des risques de cancers pédiatriques en lien avec la qualité de l’air. Tous ces travaux innovants sont favorisés par le développement de nouvelles technologies, dont parleront deux sociétés impliquées dans ces recherches.
- Table ronde : Ethique, intérêt général et protection des données personnelles : les recherches s’appuyant sur des données cliniques, génomiques ou même géographiques ne seraient pas possible sans le concours des patients. Ce partage de données doit respecter des réglementations strictes pour permettre leur protection, et la protection des patients. Quelles sont les questions éthiques, légales et pratiques qui se posent ?
L’inscription est gratuite mais obligatoire en amont de l’événement.