L’IA au coeur des enjeux de transition écologique dans les territoires

L’Afigéo était présente à la journée “Les collectivités mobilisent l’intelligence artificielle au service des projets environnementaux” le 8 février 2024, organisée par les Interconnectés dans le cadre de la Communauté des acteurs de l’IA animée par Ecolab – Greentech Innovation, que l’Afigéo suit depuis son lancement. De nombreux sujets ont été abordés autour de la mobilisation de l’intelligence artificielle (IA) au service des projets environnementaux, portés notamment par des collectivités. 

 L’IA est de plus en plus employée dans les projets d’innovation, y compris dans les projets portés par les collectivités. Un travail de vulgarisation et de pédagogie doit encore être effectué autour de l’IA, une action essentielle pour progresser d’après Jacques Sainte-Marie, responsable des programmes à l’INRIA (Institut National de recherche en sciences et technologies du numérique).

Ce sont en général les grandes métropoles et Régions, (en raison du coût) qui portent les principaux projets IA dans les collectivités. Jacques Priol, fondateur du cabinet CIVITEO, souligne que 27% des collectivités ont déclaré avoir utilisé (ou testé) de l’IA (+ 12 points par rapport à l’enquête de 2022), d’après le 2ème baromètre national sur la data dans les territoires de l’observatoire Data publica.  

Il y a aussi la nécessité de mettre en place des règles et des standards : ce besoin partagé par les différents acteurs est soutenu notamment par Hub FRANCE IA, association ayant pour but d’accélérer le “développement et l’adoption d’une IA responsable, éthique et souveraine par l’ensemble du tissu économique”. A ce sujet le livre blanc CAIAT (Communauté des Acteurs de l’IA en Territoires) a été publié dans le but de partager les bonnes pratiques.   

Mais l’intelligence artificielle ne peut se faire sans data : le travail de l’ouverture des données est déjà bien avancé, mais son accès et l’utilisation des plateformes doivent encore être améliorés. C’est ce que tente d’effectuer l’équipe Ecosphères avec la mise en place d’un guichet d’accès à la donnée environnementale, qui part du besoin pour améliorer la navigation dans son catalogue de données. 

Enfin, des projets d’usages concrets de l’IA ont été présentés : comme la plateforme City Orchestra de Rennes, la société Kermap qui utilise l’IA pour la photointerprétation en masse, ou le projet Ekonom-IA. Ce dernier vise à suivre la consommation d’eau potable et détecter les fuites.

En conclusion, l’IA offre des solutions favorisant la transition écologique, et on constate l’omniprésence de la dimension géographique de la donnée dans la plupart des projets. En effet, les algorithmes (systèmes d’apprentissages) offrent des possibilités nouvelles pour analyser et interpréter un volume massif de Géodata.

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