Réunion de réflexion sur les Métiers et Compétences / Défense et Sécurité – 25 mai 2018

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Sous l’égide de Bernard KIENTZ (retraité d’Airbus et ancien administrateur de l’AFIGEO), une dizaine de membres venus d’entreprises, d’organismes de formation et de ministères se sont réunis le 25 mai 2018, à Saint-Mandé, pour lancer un chantier dédié à l’exploration des besoins en compétences « Géo » dans le domaine de la Défense et de la Sécurité…

Crédit image : Développer la culture du GEOINT dans les armées, Jean-Philippe MORISSEAU

Initié dans le cadre du pôle Formation-Recherche, cette réflexion – ouverte à tous les adhérents de l’AFIGEO – s’inscrit dans un chantier plus large du pôle qui vise à aborder les besoins en compétences géomatique selon divers métiers / domaines d’activité.

Dans le domaine de la Défense et de la Sécurité, les intérêts des acteurs présents autour de la table se sont avérés multiples. Pour les entreprises, il s’agit d’identifier les connaissances à acquérir dans ce domaine pour mieux adapter leur processus de recrutement. Pour les ministères, l’objectif est de faire évoluer la dichotomie entre les utilisateurs et producteurs de données, entre les experts des géodata et les thématiciens de la Défense / Sécurité. Pour les responsables de formation, l’enjeu est bien de repérer les besoins émergents des acteurs publics et privés en vue d’adapter leur offre d’enseignement aux attentes des futurs employeurs.

Ces intérêts, certes multiples, convergent vers les mêmes problématiques  :

  • comment qualifier des données géolocalisées de plus en plus nombreuses et variées, ouvertes et facilement accessibles, issues notamment de programmes européens (tels que le programme Copernicus)… pour un usage optimal ?
  • comment associer la géographie humaine (géopolitique des pays, etc.), le traitement de multiples sources de données (des capteurs météo aux réseaux sociaux..) et l’exploitation de technologies géonumériques… et répondre à des besoins allant de la gestion de crise alimentaire à l’analyse géostratégique ?

D’un point de vue méthodologique, cette réflexion devrait aboutir à la constitution d’un groupe de travail visant à :

  • préciser les concepts (GEOINT, etc.) ;
  • préciser la typologie des cibles qu’il est nécessaire de constituer en fonction de ce qui relève de compétences communes / transverses et de ce qui relève de compétences spécialisées ;
  • recenser les référentiels métiers et les formations existantes dans ce domaine ;
  • bénéficier de retours d’expérience et de témoignages concrets de professionnels de l’armée, de la gendarmerie ou d’entreprises spécialisées.